Avant de quitter définitivement les montagnes du Dragensberg, nous souhaitions faire une petite randonnée. Deux options : peintures rupestres ou cascade. Les premières ayant déjà été découvertes la veille, nous votons à l’unanimité pour la seconde. Direction la Monk’s Cowl reserve pour une petite balade d’un peu plus d’une heure à la découverte d’une cascade.
Nous prenons ensuite la route pour notre prochaine escale : l’océan indien. Souhaitant éviter la ville de Durban (surtout avec notre camping-car !), nous quittons rapidement l’autoroute pour suivre des routes secondaires repérées sur notre carte (et oui, le GPS en Afrique du sud, c’est comme le réseau téléphonique, ça marche au grès des vents ;). Du coup, forcément, on traverse des endroits pas tops (bidonvilles dans les faubourgs de Pietermaritzburg) avant de changer radicalement de paysage. Alors que nous avons déjà perdu plus de 1000 mètres d’altitude, les montagnes désertiques ont laissé place aux champs de canne à sucre à perte de vue. C’est d’ailleurs cachés au beau milieu de l’un d’entre eux que nous faisons notre pause pique-nique, passant d’un température de -2°C au réveil à plus de 29°C à midi !
Quand les enfants rencontrent les enfants…
La suite de la route a offert de beaux moments aux enfants : les sorties d’écoles. Des centaines d’enfants rentrant chez eux à pied, le long des routes, tous en uniforme avec cravate, auxquels Malo, Maëlle et Léane se sont fait un plaisir de faire coucou pendant près d’une heure. Ils ont pu constater que l’école n’était pas toujours au bout de la rue comme chez eux, certains enfants marchant près d’une heure pour s’y rendre chaque jour.
C’est après ce beau moment de partage que nous arrivons les yeux ébahis dans notre camping du soir : le Salt Rock Caravan Park, avec une vue imprenable sur l’océan indien. Nous en prenons plein la vue, même de nuit en regardant les étoiles.
Des terres brûlées ?Depuis plusieurs jours, nous avons remarqué de nombreuses bandes de terre brûlée ou en feu sur le bord des routes. Intrigués, nous posons la question : en fait, les paysans brûlent régulièrement une partie de leurs terres pour que l'herbe y repousse plus verte pour le bétail, le manque d'eau faisant qu'elle est naturellement plutôt jaune. De même, certains arbres poussent mieux avec le tronc régulièrement brûlé.