Jour 5, le (très, très) Grand Canyon
Image incontournable de l’ouest américain, le Grand Canyon s’affiche partout. Nous savions donc à quoi nous attendre : des grandes falaises aux couleurs rougeoyantes. Malgré tout, le site nous a totalement subjugué par son immensité, dont on ne peut mesurer toute la grandeur qu’en le voyant de ses propres yeux. Les photos ne rendent en effet pas suffisamment compte de toute la majestuosité du lieu.
Grand Canyon, version 1 : grandeur, calme et volupté
Afin de profiter de la lumière matinale et du peu de monde, nous prenons la navette partant du camping pour les falaises peu après 8 heures du matin. Nous découvrons alors un site avec très peu de touristes, où le silence est tout aussi impressionnant que les falaises. Nous marchons alors 1h30 le long du Rim Trail, chemin longeant les falaises, où nous croisons autant de randonneurs que d’écureuils.
Grand Canyon, version 2 : foule, touristes et bruit
Les enfants commençant à fatiguer, nous choisissons de poursuivre la balade via les navettes de bus. Il est 10h30 et les cars de touristes commencent à affluer. Changement radical d’ambiance et de fréquentation : files d »attente dignes de Disneyland pour prendre le bus, touristes accrochés à leur perche à selfie pour prendre LA photo devant la porte du bus (les tongs n’étant pas compatibles avec les sentiers), bref, tout ce que l’on déteste ! Nous visitons quelques points de vue puis retour au calme de notre camping.
PS : Peut être est-ce le changement d’état (nous sommes en Arizona), peut être le lieu hyper visité : nous ne connaissons pas la raison mais nous sommes très étonnés du manque de sympathie de toutes les personnes travaillant dans le parc, notamment en comparaison avec tous les américains croisés jusqu’à aujourd’hui. En effet, que ce soient les chauffeurs de navettes qui vous crient dessus dans un anglais incompréhensible, la serveuse du restaurant tout aussi mal aimable : nous sommes très déçus par ce côté du parc. Heureusement, cela n’enlève rien à la beauté du site.