Surtout connu des Français pour marquer la frontière franco-allemande, le Rhin coule essentiellement en Suisse, où il prend sa source, et en Allemagne. C’est entre ces deux pays, mais côté helvétique, que l’on découvre les chutes du Rhin. Le fleuve, alors large de 150 mètres, s’abat d’une hauteur de 23 mètres dans un fracas assourdissant avec un débit de plus de 1000 m3/seconde.
Le site, situé sur la ville de Schaffhausen, est extrêmement touristique avec tout ce que l’on fuit habituellement : les cars déversant par centaine des visiteurs venant s’attrouper dans les balades en bateau approchant des chutes et prenant quelques photos sur la jetée, les boutiques de souvenirs et sentiers les uns derrière les autres… Pour profiter malgré tout du site qui reste impressionnant et mérite que l’on s’y arrête, on conseille d’arriver à pied depuis les parkings (P1 si libre, P3 ou P4 pour les camping-cars), de prendre uniquement le bateau pour la traversée vers la jetée d’en face (les balades de 30 minutes ne semblent vraiment rien apporter de plus). De là, il faudra repayer 5 CHF par personne pour accéder aux différentes plateformes qui permettent de s’approcher de la cascade. Un peu cher mais ce serait dommage d’arriver là sans pouvoir aller au plus près du site.
Un violent orage nous pousse vers le musée situé tout en haut, sans aucun autre intérêt que celui de nous offrir un abri avec vue sur les chutes, n’étant pas du tout germanophone.
Pour le retour, on conseille vivement d’emprunter le sentier rive gauche qui longe le fleuve pour rejoindre un pont, et revenir au parking par le même sentier rive droite. Avec beaucoup moins de monde, la balade le long du fleuve aux couleurs vert turquoise est très agréable.
Après avoir traversé l’impressionnante forêt noire pour arriver depuis la frontière française, nous parcourons maintenant quelques kilomètres dans la campagne suisse pour trouver un petit terrain sympathique pour passer la nuit.