Jour 3, les richesses du Vatican
S’il y a bien un site pour lequel il faut se lever tôt à Rome, c’est le Vatican. En effet, alors que la visite des musées incluant la chapelle Sixtine peut se réserver à l’avance, celle de la basilique peut s’avérer plus compliquée… en terme d’attente.
Départ au petit matin
Sur les bons conseils de nos amis, de notre hôte et de tous les guides de voyage, nous partons donc dès 8h30 à la découverte de Saint-Pierre de Rome. Passée la demi-heure de métro à l’heure de pointe et les dizaines de rabatteurs à touristes postés tout au long du trajet, nous arrivons sur la place Saint-Pierre quasiment seuls (ce terme restant très relatif pour Rome). C’est en quelques minutes seulement que nous passons les contrôles de sécurité permettant de pénétrer dans la basilique.
Le peu de monde encore à l’intérieur ne fait qu’ajouter à l’émerveillement de la découverte du lieu. Impressionnant de grandeur et de richesse, la basilique renferme de nombreux trésors. Entre une messe célébrée dans une chapelle et la machine à nettoyer le sol en marbre qui tourne encore, l’atmosphère du lieu en ce début de journée est toute particulière.
Les musées du Vatican
Nous ressortons de la basilique pour rejoindre les musées où nous avons réservé pour 10h. Car si la chapelle Sixtine jouxte la basilique, il faut contourner une bonne partie de la cité pour pouvoir y rentrer (compter 15 bonnes minutes). L’entrée aux musées se fait sans trop d’attente. Munis de notre audioguide, nous partons pour deux heures de visite à travers les nombreuses collections d’art du Vatican.
Un nombre incroyable d’oeuvres sont ici reunies, de l’Egypte antique au Jugement Dernier de Michel Ange, nous n’allons pas vous faire le descriptif de tout ce que l’on a vu ici (déjà parce que l’on ne se souvient pas de la moitié, ensuite parce qu’on n’a pas l’intention de perdre tous nos lecteurs ;).
Nous vous parlerons uniquement de notre galerie coup de coeur, celle des cartes géographiques. Toute en longueur, à l’impressionant plafond doré, cette galerie longue de 120 mètres affiche des dizaines de cartes géographiques de l’Italie réalisées entre 1580 et 1585. On y trouve même la Corse !
La chapelle Sixtine vaut bien entendu le voyage, même si la foule rend le lieu assez difficile à apprécier à sa juste valeur.
Objectif suivant : bien manger
Après cette matinée de visite plutôt intensive, nous rêvions de bien manger, de ne surtout pas nous retrouver dans un attrape touristes. Armés de notre application TripAdvisor et de notre instinct (les deux réunis ne nous trompent que rarement), nous voilà partis à la recherche d’une pause déjeuner réussie. Pari relevé puisque nous avons trouvé l’un des meilleurs restos de notre week-end à seulement quelques rues du Vatican : Amalfi restaurant (critique à venir).
Et pour finir…
Bien qu’ayant plus que mal aux pieds, c’est bien motivés que nous rejoignons la place Saint-Pierre pour effectuer l’ascension du dôme de la Basilique. Si les 300 et quelques marches ne nous faisaient presque pas peur, les plus de 300 mètres de file d’attente pour passer l’entrée (la même passée en quelques minutes le matin) a eu raison de notre motivation. C’est sans regret d’être venu tôt visiter la basilique et finalement plutôt soulagés de ne pas avoir gravi les 300 marches que nous terminons notre virée romaine.
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