Jour 4, étrange découverte : la ville libre de Christiania
Deux lieux manquaient à notre weekend touristique à Copenhague : le quartier de Christianshavn et la ville libre de Christiania ; et le château de Rosenborg et ses jardins.
Une ville dans la ville
Première halte de la journée au cœur de Christianshavn, un quartier sympathique entouré de canaux aux embarcations habitées, de maisons colorées et de rues animées. Au centre se trouve l’impressionnante église Notre Sauveur, un édifice baroque au clocher très caractéristique. Si le cœur vous en dit et si vous n’avez pas le vertige, vous pouvez faire l’ascension du clocher haut de 90 mètres par un escalier en colimasson qui s’enroule à l’extérieur de la flèche.
À quelques centaines de mètres se trouve l’entrée du fameux quartier de Christiania, une ville dans la ville autogérée par ses habitants. Si l’on ne savait pas du tout à quoi s’attendre en y allant avec les enfants, le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons été très surpris, à plus d’un titre.
Loin du simple squat hippie, c’est toute une communauté que nous découvrons ici, avec ses habitations, ses magasins, ses restaurants… et même son marché de Noël !
Le street art est roi et enfants comme adultes se laissent surprendre et amuser par chaque bicoque ou mur.
Nous arrivons alors devant une rue interdite aux photos, d’où une importante odeur de cannabis nous confirme qu’il s’agit du Green Light District, un marché de cannabis en plein air où les marchands ont leurs échoppes comme au marché ! Nous prenons soin de contourner l’endroit d’assez loin avec les enfants qui trouvaient vraiment l’odeur bizarre. Nous poursuivons vers des rues faites plutôt d’habitations, toutes plus surprenantes les unes que les autres.
Un sentiment étrange se dégage de cet endroit, pas du tout insecuritaire mais plutôt d’un autre temps, celui des hippies des années 60.
Autre bizarrerie du lieu, à l’opposé de ce qu’il dégage : l’impression d’être dans l’endroit le plus touristique de Copenhague ! En effet, nous n’avons jamais croisé autant de touristes qu’ici de notre séjour, notamment beaucoup de français.
Une dernière note décevante
Après cette belle découverte et un déjeuner bien au chaud, nous optons pour une balade en bateau sur les canaux. Nous avions bien noté qu’il vallait mieux prendre les bateaux bus jaunes plutôt que les bateaux à touristes. Si l’idée était en effet séduisante, le peu de fréquence des premiers (45 minutes) et le coût relativement bas des seconds (8 € par adulte, 3 par enfant) nous a finalement orienté vers la version touristique. Erreur ! La balade d’une heure n’a strictement aucun intérêt, entassés dans un bateau étriqué rempli de buée dont vous ne voyez les paysages que si vous êtes sur la place au bord de l’eau. En plus, le bateau ne fera même pas tout le parcours annoncé. Contrairement à certaines villes comme CapTown ou San Francisco où les bus rouges et bateaux pour touristes vallent le coup, ici c’est franchement sans intérêt.
C’est donc un peu déçus par cette dernière visite, et surtout bien frigorifiés que nous choisissons finalement de rejoindre notre hôtel puis l’aéroport, abandonnant l’idée de visiter le château de Rosenborg, mais sans regret. Nous resterons sur la découverte pour le moins originale de la ville libre de Christiania.
One thought on “Jour 4, étrange découverte : la ville libre de Christiania”
Merci pour le
Résumer bien fait. ! Très intéressant