Jour 8 – la face ouest du Cap Corse
Contraints de passer par Bastia pour faire réaliser un test COVID aux enfants avant d’embarquer demain pour l’Italie, nous avons organisé notre journée en incluant cette étape. Après Bastia (je vous passe la pharmacie complètement saturée par des dizaines de touristes attendant leur test) nous rejoignons la côte ouest du Cap Corse par le col de Teghime, d’où vous pouvez voir la mer de chaque côté de l’île. Descente sur la côte en traversant les vignobles du Cap Corse et du muscat corse, avant de changer radicalement de paysage en rejoignant la mer. Première escale au pied de la tour génoise de Farinole sur la plage du même nom. Accessible depuis la D80 par une toute petite route sur la gauche, cette plage de galets dispose d’un petit parking et a l’avantage d’être quasi déserte même en plein mois de juillet. Parfait pour notre première pause baignade et, du coup, pique-nique.
Nous reprenons la route vers le nord jusqu’au magnifique et célèbre village de Nonza… un peu trop célèbre d’ailleurs car impossible de s’y garer, et donc de s’y balader. Dommage car ses ruelles étaient vraiment engageantes. Nous continuons quelques kilomètres plus au nord et descendons par une route fraichement goudronnée sur la magnifique plage de Nonza, aux couleurs improbables alternant galets noirs et morceaux de roches jaunes. Nous apprendrons d’ailleurs que les roches de cette plage ne sont autre que des déblais usés par le mouvement des vagues de l’ancienne usine d’amiante de Canari située non loin de là, l’un des plus gros gisements d’Europe fermé depuis 1965. Aucune toxicité, seule l’amiante traitée présentant un danger.
La route se poursuit vers le nord, de plus en plus étroite, de plus en plus vertigineuse… mais forcément de plus en plus belle. Si vous avez le cœur bien accroché, n’hésitez pas à monter jusqu’à Barcaggio (point d’arrivée de notre randonnée hier – lire « Cap au nord en randonnée »). Sinon, revenez par le col de Sainte-Lucie ou celui de Serra, tout deux remarquables et différents. Les paysages changent très rapidement dès que vous quittez la côte, passant d’une roche blanche, puis verte (le schiste) à des forêts denses et verdoyante puis au maquis classique de l’île.
La journée se termine par le repérage d’un petit spot de baignade en rivière tout près de Pietracorbara. Prendre la D232 sur un peu plus de 5 kilomètres. Juste après le panneau « Hameau de Pietronacce », vous trouverez une voie sans issue sur la gauche (à prendre à pied, elle mène au pont génois Guadubughjj en une centaine de mètres), un parking juste au-dessus.