Deux types de réserves existent en Afrique : les réserves naturelles nationales, souvent très grandes et gérées par San Parks (les parcs nationaux), et les réserves privées, de tailles très variées, appartenant à un propriétaire terrien, blanc, inutile de le préciser. C’est dans ces dernières que l’on trouve les centaines de lodges ultra-luxueux qui attirent les touristes fortunés avides de safaris 4 étoiles. Mais c’est aussi, pour nombre de ces réserves, la possibilité de faire un safari plus personnalisé, plus intimiste. Le problème pour nous, c’est que la quasi-totalité des réserves privées sont interdites aux jeunes enfants (moins de 6 voir 12 ans pour certaines).
Après de longues recherches sur internet, nous avons découverte la réserve privée de Bonamanzi Game Reserve, située jusqu’à côté de la ville de Hluhluwe. Non seulement la réserve accueille les jeunes enfants, mais elles leur propose même des safaris dédiés et dispose d’emplacements de camping. C’est donc là que nous avons posé notre camping-car pour deux nuits, profitant d’une première journée de pause de notre voyage.
Matinée piscine, après-midi safari
Après une matinée 100% repos au bord de la piscine, nous avons embarqué tous les cinq pour le seul safari de notre voyage que nous pouvions faire avec la puce. Alors certes, pas de lion ni de léopard, pas de girafe et d’éléphant non plus, bien que la réserve en possède, ils n’ont pas souhaité posé pour notre objectif. Mais en échange, trois heures passionnantes d’apprentissage sur la savane, à écouter les bruits des animaux et oiseaux, reconnaître leurs traces, leurs crottins, empreintes.
Bien que secrètement déçue de ne pas avoir montré de « grands » animaux aux enfants – je suis quasi certaine qu’ils en verront dans le Kruger –, je suis enchantée par leur entrain et plaisir à suivre ce type de balade à la fois ludique et instructive.
Nous terminons cette belle journée par une soirée toute aussi belle au restaurant de la réserve, avec un excellent buffet traditionnel autour d’un feu de camp géant.