Le vent et le ciel plus gris que les jours précédents nous ont incités à choisir cette journée pour aller visiter la capitale de Malte, La Valette. Si l’agglomération Valettine regroupe une bonne partie des villes de l’est de l’île et les 3/4 de ses habitants, le centre historique est lui tout petit, faisant moins de 1 km de long sur 600 m de large, entouré d’imposants remparts. On y pénètre au niveau de la City Gate, récemment refaite, de laquelle on commence par découvrir l’architecture ultracontemporaine du nouveau parlement, qui dénote de manière plutôt réussie du reste de la ville fortifiée.

Nous apprécions alors d’emblée les rues piétonnes tantôt larges tantôt très étroites, où alternent boutiques en tout genre et restaurants. Le tout est très vivant et incite à la flânerie.

Nous regrettons en revanche la fermeture de plusieurs monuments emblématiques de la ville comme l’église St-Paul-le-Naufragé (l’une des seules qui se visite gratuitement) ou le Palais des Grands Maîtres. Parallèlement, nous passons notre chemin devant les tarifs très élevés pour visiter d’autres monuments comme la cathédrale Saint-Jean pour laquelle il faut débourser 15 € par adulte (10 pour les enfants). Un tarif vraiment très élevé, comme celui de tous les sites ici.

On s’étonne d’ailleurs que les monuments nationaux ne soient pas gratuits pour les moins de 18 ans comme c’est normalement le cas dans toute l’Union Européenne et que nous avions pu apprécier en Grèce, en Italie, en Espagne ou encore en Suède.

Nous choisissons donc de visiter uniquement un monument : le fort Saint-Elme et son Musée national de la Guerre. Bien que non passionnés d’histoire, nous en avons apprécié la visite plutôt bien pensée et ponctuée de projections, parfois au sol parfois au plafond, assez pédagogiques sur le passé militaire de l’île. Nous admirons au passage les vues sur les Trois Cités d’en face que nous rejoindrons ensuite en ferry.