C’est avec beaucoup d’impatience que nous rejoignons aujourd’hui le premier des trois parcs nationaux au programme de notre voyage : Grand Teton La découverte de cette chaîne de montagne culminant à plus de 4 000 mètres commence par une route panoramique reliant les villes de Victor à Jackson, via le Teton Pass.
Nous arrivons dans la très sympathique ville de Jackson, porte d’entrée du parc de Grand Teton. Cette ville autrefois fief des pionniers américains en a gardé tout le charme, tout en étant devenue l’une des stations de ski les plus prisées du pays (et les plus huppées). C’est avec plaisir que nous découvrons ses boutiques avec les fameux chapeaux Stenson et bottes Santiagues, avant de nous offrir une casquette et un magnet (plus dans nos prix 😉).
Alors que nous pensions circuler en pleine montagne, c’est curieusement sur une immense plaine à plus de 2 000 m d’altitude que nous entrons dans le parc de Grand Teton, peuplée de quelques troupeaux de bisons au loin.
Curiosité géologique à lui seul, ce parc est constitué d’une chaîne de montagnes longitudinale nord / sud, le long d’une faille sismique au pied de laquelle d’immenses lacs formés par les glaciers et quelques barrages.
Nous sommes très loin de nos Alpes et de ce que l’on peut connaître des hautes montagnes chez nous. Le reflet des sommets dans les lacs est typique du parc, mais visible surtout le matin – et sans ciel orageux comme ce jour. Il n’empêche que l’effet « ouahou » est bien là, nous sommes sous le charme !
Nous rejoignons notre camping, en pleine forêt avec bien sûr l’incontournable feu de camp pour une soirée comme on les affectionne tant dans ces voyages.
Camper dans les parcs nationaux Comme dans tous les grands parcs nationaux américains, les campings sont pris d’assaut en haute saison. Il faut réserver dès l’ouverture généralement 6 à 9 mois avant. Certains fonctionnent également sur le principe du « premier arrivé premier servi », mais il faut alors être certain d’arriver dès le matin pour prendre son emplacement. Bien qu’immenses et disposant de plusieurs centaines d’emplacements, ils restent très nature et permettent de bivouaquer en pleine forêt… en prenant tout de même garde aux ours !