Jour 16 – Le Montana, l’état des pionniers et des trappeurs par excellence

Jour 16 – Le Montana, l’état des pionniers et des trappeurs par excellence

Si les road-trip dans l’ouest américains sont plus courants dans les parcs du sud-ouest, du Grand Canyon à Monument Valley en passant par la célèbre route 66 [que nous avions fait en 2017], nous retrouvons dans le nord-ouest tous les symboles de la conquête de l’ouest et les grands espaces que nous aimons tant ici.

Côté nature, on passe en une journée de plaines désertiques à d’immenses forêts de sapins majestueux traversés par des rivières aux eaux translucides, traversant ça et là des villes typiques. Tout rappelle qu’ici, notamment dans le Montana, nous sommes bien sur la terre des pionniers arrivés au début du 19e siècle pour la richesse de ses sous-sols. L’argent, le cuivre, le zinc et bien sûr l’or ont fait la renommée de cet état à l’époque. Des villes champignons sont alors sorties de terre là où le sol offrait le plus de richesses, comme à Murray.

Cette toute petite ville à la frontière entre l’Idaho et le Montana conserve encore quelques vestiges de l’époque dont deux saloons et du matériel de mineurs. Un voyage à la fois visuel et temporel, sur ces terres légendaires des cow-boys et des indiens, où la modernité a certes façonné les villes d’aujourd’hui mais où cet esprit pionnier est vraiment toujours présent.

Nous poursuivons notre route vers le lac de Cœur de d’Alène dans l’Idaho, longeant la rivière du même nom. Nous nous amusons à découvrir les loisirs des Américains en ce samedi de juillet qui se retrouvent nombreux en bord de rivière, installant leurs immenses caravanes sur des campements improvisés et passant la journée dans des bouées gonflables à se laisser porter, les uns accrochés aux autres, au grès du courant. Nous en croisons des dizaines et des dizaines et aurions beaucoup aimé tenter le coup… encore aurait-il fallu que l’on ait des bouées, et un chauffeur pour nous remonter !

Nous arrivons pour la nuit sur les bords du lac Cœur d’Alène, encore une belle trouvaille où nous n’aurons malheureusement pas le temps de nous attarder.
On a quand même pu se faire une séance de rattrapage olympique #Paris2024 !

Cœur d’Alène, encore un nom français ?

Ce sont en effet des bucherons francophones du Canada qui donnèrent ce nom à cette région où ils étaient venus faire du négoce de fourrure avec les Indiens de la région. Ces derniers, très durs en affaires, ont été surnommés par les canadiens des « cœurs d’alène » en référence à l’alène, un poinçon destiné à percer le cuir.

L’ours brun

L’ours brun est très présent dans les forêts du nord-ouest américain, particulièrement dans les parcs naturels. Les consignes données dans les campings de ne laisser strictement rien à l’extérieur des véhicules – ou à stocker dans les coffres sécurisés disponibles sur chaque emplacement – afin de ne pas les attirer.
Ne pas non plus rincer de vaisselle à l’extérieur, ni laisse quelque trace de cosmétique ou chose odorante.
A chaque randonnée, il est demandé de partir à plusieurs équipé d’une « bear bomb », bombe de gaz poivré ou, à minima, d’une clochette pour faire du bruit.
Si nous avions respecté à la lettre ces consignes, nous finissions par nous demander si ce n’était pas exagéré ne voyant pas la trace d’un ours durant notre séjour. C’était sans compter dans une rencontre en début de soirée dans les allées de notre camping de Glacier National Parc !
Ouf, il ne nous a visiblement pas sentis ! Comme quoi, les rangers, ils savent ce qu’ils disent avec les ours 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Translate »