Jour 2 – Du désert à la grande bleue… en passant par la mer de plastique !

Jour 2 – Du désert à la grande bleue… en passant par la mer de plastique !

Après un réveil magique au milieu du désert de Tabernas, nous étudions les possibilités de découverte aux alentours. Ce désert est connu dans le monde du cinéma pour avoir été le décor de nombreux films, notamment les westerns de Sergio Leone dont Le Bon La Brute et le Truand ou encore, plus proche de nous, la comédie les Daltons. Deux studios / parcs d’attraction proposent aux visiteurs de se plonger dans l’ambiance ouest américain dans ce petit bout d’Espagne. Peu tentés par les prix d’entrée assez chers et des commentaires pas toujours très élogieux, nous préférons passer notre route pour nous arrêter dans la vieille ville d’Almeria.

Cette station balnéaire et commerciale n’a pas spécialement d’attrait si ce n’est son Alcazaba, sa forteresse qui domine le port. Cette impressionnante bâtisse du 10e siècle derrière les portes de laquelle se cachent de beaux jardins, des remparts avec vue, est la plus grande d’Andalousie.

✔ Entrée gratuite et parcours de visite bien aménagé.
✔ Grand parking camping-car payant sur le port (2,50 € pour 3 heures ; forfait à 8€ pour la nuit)
✔ À 15 minutes à pied du port (permet de découvrir la ville, notamment sa cathédrale et son cloitre).

Mer de plastique ou mer de béton

Nous n’allions pas en Andalousie avec le but d’aller sur la côte, peu attrayante pour nous car beaucoup trop urbanisée. Nous profitons du soleil pour faire un pause camping près d’une plage, les enfants étant demandeur d’une petite trempette.

Nous roulons alors en directement de Malaga et traversons la mer de plastique. Des milliers de serres à perte de vue sur des kilomètres. Un désastre visuel, et sûrement environnemental et social (regardez les environs de Motril sur les vues satellites de Google et vous comprendrez !). Même si j’en étais déjà convaincue, voici de quoi me conforter à ne jamais acheter des tomates ou des fraises d’Espagne en hiver. Nous arrivons ensuite sur une partie de la côte plus attrayante, avec quelques belles plages au niveau de Vélez-Malaga. Nous nous y arrêterons car ce sont ensuite des centaines de kilomètres de bétons qui habillent la côte jusqu’à Marbella.

Après quelques difficultés pour trouver un camping en ce samedi de week-end de Toussaint (nous devions faire le ravitaillement du camion), entre les ultra-bruyants ultra collés serrés (fuyez comme nous la camping Playa Almayate Costa), les aires de stationnement complètes (dommage car celle située au 44 Diseminado R10 avait vraiment l’air top), nous nous posons au calme au camping Valle Niza et profiterons demain matin d’une petite balade sur la plage.

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