Jour 4, changement de décor… et de véhicule

Jour 4, changement de décor… et de véhicule

Lever très très matinal (5h) pour rejoindre l’aéroport de Cape Town où notre vol décolle à 7h30 pour rejoindre le nord du pays, Johannesburg à 1400 kilomètres de là. Ce n’est pas très rassurés que nous effectuons les 20 kilomètres qui séparent notre appartement de Camps Bay de l’aéroport, ayant tellement lu les conseils plus qu’avisés des guides, locaux et de tous les sites sur le fait de ne pas rouler la nuit. L’autoroute menant à l’aéroport en rajoutant une couche avec des panneaux lumineux tous les kilomètres : « Dangerous road, in case of emergency, call the… ». Sans tomber dans la parano, nous n’en menions pas large.

Au cœur de l’Afrique du Sud

Nous savions que Cape Town était une ville à part en Afrique du Sud, tant culturellement que socialement. Et en effet, avant même de nous poser à Johannesburg, la fracture entre deux sociétés sud-africaines est y nettement plus visible : d’un côté des bidonvilles à perte de vue, de l’autre quelques quartiers résidentiels ultra-sécurisés… D’un côté les noirs, de l’autre les blancs. Car oui, si l’Apartheid a été aboli en 1989, la fracture entre les noirs et les blancs est elle toujours bien visible dans la société sud-africaine. Nous l’avions déjà remarqué à Cape Town. Même les enfants nous ont rapidement demandé pourquoi il n’y avait que les noirs qui travaillaient et les blancs qui se faisaient servir, c’est dire. Par contre, ce qui est certain, c’est que quelque soit le niveau social ou l’origine, tous les sud-africains sont d’une extrême gentillesse. Toujours prévenants, agréables et serviables, nous sommes ravis de toutes nos rencontres depuis ces quelques jours.

Sur la route…

Après avoir récupéré notre camping-car auprès du loueur Maui de Johannesburg, nous prenons la route en direction du massif du Drakenberg pour notre première escale. Les routes sud-africaines sont globalement en bon état, et l’on y croise – même sur les autoroutes – des piétons, des vélos, des vaches, des voitures en pannes, des auto-stoppeurs, des nids de poule – voire d’autruches 😉 – etc. De nombreuses personnes attendent également un peu partout en bord de route les mini-bus, unique moyen de transport pour beaucoup, et desservant tous les villages, même les plus reculés. Ils sont tous identiques, toujours très propres, et on en voit partout.

Camper à 1700 mètres d’altitude… en hiver !

Johannesburg est située à 1000 mètres d’altitude, la température en hiver y est souvent très froide, avec un climat sec et ensoleillé. Nous savions donc que nos premières nuits seraient fraîches, d’autant que nous prenons de l’altitude, jusqu’à 1700 mètres où se situe la ville de Harrismith, où nous camperons « à la fraîche » face aux montagnes, dans le camp du Mountain View Inn.

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