Jour 7 : entre terre et mer
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Départ matinal pour une longue étape de route, de « seulement » quelques 250 kilomètres mais de quasiment 6 heures de trajet. Entre les champs d’oliviers et d’agrumes à perte de vue et les montagnes arides, nous roulons en direction de la cité byzantine de Mystra. Quelques kilomètres avant la montée vers la « citée endormie », nous nous laissons charmés par Sparte, ville située en plein montagne mais aux faux airs de station balnéaire animée.
L’arrivée à Mystra en camping-car est assez périlleuse compte tenu de l’étroitesse de la route et de la taille des parking… finalement, heureusement que tous les touristes habituellement présents en cette période ne sont pas là !
Nous commençons la visite de cette ville assez envoûtante par la cité haute et son château dont l’accès se mérite, surtout en plein été. La vue impressionnante sur la vallée et la cité basse récompensent les plus courageux. Le reste de la cité, en haut d’abord, puis en bas – on passe de la ville haute à la ville basse en voiture – propose notamment de nombreuses églises byzantines des 13e et 14e siècles plutôt bien conservées, ainsi qu’un monastère, point d’orgue de la visite.
Nous faisons ensuite route vers le sud, en direction de la petite île d’Elafonissi (Elafonisos) où nous souhaitons passer la nuit. Nous parcourons alors des paysages sauvages très arides, aux faux airs de bout du monde. Au bout d’une minuscule route, un bac nous emmène sur cette petite île qui n’a rien d’exceptionnelle que ses belles plages, c’est pour elles que nous y faisons escale.